Nous sommes tous affecté.e.s par la situation qu’engendre le virus : mesures de confinement, chiffres accablants, prédictions alarmantes… Nous sommes inondées de mauvaises nouvelles
Vous savez quoi ? Et si vous vous déconnectiez une journée de toutes ces mauvaises nouvelles ?
Combien de temps va durer le confinement ? un, deux, trois mois tout au plus ?
Et après ?
Vous avez hâtes (ou pas) de retrouver… de retrouver quoi au juste ? votre vie d’avant ?!
Celle où c’est la course tout le temps , comme le lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, en retard en retard en retard ?
Ne vous inquiétez pas, après le confinement la vie va reprendre son cours… et encore plus rythmée qu’avant !
Vais-je péter un câble ?
Je lis beaucoup des trucs du genre : la Vie nous offre une parenthèse unique de quelques semaines (à plusieurs mois, peut-être ?) pour faire des choses importantes pour soi,
prendre soin de soi,
suivre des formations on-line,
cuisiner des plats sains et équilibrées,
passer du temps avec son conjoint,
jouer avec ses enfants,
…
Mmhh c’est celaaa oui ! Et comment font ceux qui continuent de travailler ? et qui n’ont pas l’habitude de travailler à la maison ?
Car en ce moment, en plus de devoir être animatrice de vacances, instit, la méchante, la donneuse de câlins, gérer les conflits… bon ok c’est déjà comme ça hors période confinement mais là maintenant, il faut gérer le boulot à la maison !
Alors oui, il y en a qui galèrent franchement beaucoup car ils découvrent qu’ils ont une famille et que s’occuper des enfants, beh c’est épuisant ! Que c’est pratique de partir pour aller travailler … Pour d’autres, le conjoint tape sur le système. Et pour d’autres, c’est dur de se retrouver seul.e.
Comment tirer profit de cette parenthèse ?
En y réfléchissant, à l’échelle d’une vie, ces quelques semaines de confinement, ce n’est rien du tout ! Mais faut avouer que dans le moment présent, ça parait franchement long.
N’oubliez pas une chose : nous sommes responsables de la manière dont nous réagissons aux événements extérieurs et surtout, nous avons le pouvoir d’orienter nos pensées pour ne pas céder à la panique, à la colère ou à la tristesse. Râler ne va certainement pas faire avancer les choses, bien au contraire !
Alors profitons-en 🙂
1. La constante, c’est le changement
Nous ne pouvons plus sortir comme nous le souhaitons. Nous ne pouvons plus visiter nos familles, nos amis.
Aussi difficile et éprouvante que cette situation puisse l’être, gardons à l’esprit une idée fondamentale : toute situation est provisoire, qu’elle soit bonne ou mauvaise.
C’est très important de le rappeler, car quand nous devons faire face à une difficulté, nous avons naturellement tendance à croire qu’elle s’impose comme un état de fait. Submergées par nos émotions (la tristesse, le dépit, la peur, la colère), nous nous imaginons que c’est la fin, que jamais plus nous ne pourrons être heureux.
Nous ne savons pas combien de temps les choses dureront, mais nous savons que la vie reprendra son cours. Toute situation n’est que passagère.
2. Apprendre à se concentrer sur le positif
N’est-ce pas là une fabuleuse occasion de nous recentrer sur l’essentiel et d’apprendre à diriger nos pensées de manière différente ?
Nous avons souvent tendance à râler pour tout et rien… Les embouteillages, les matins avant l’école, les retards de trains, la météo, ce collègue trop bavard…
Prenez-vous le temps habituellement de savourer un rayon de soleil qui pointe entre les nuages ? de regarder vos enfants grandir ? d’apprécier l’odeur du vent ? d’écouter le chant des oiseaux ? observer les couleurs ? travailler de chez soi sans se taper des trajets qui n’en finissent pas ? profiter de votre grossesse ?
Ok cela peut paraitre simplet (ou neuh-neuh comme j’aime dire) mais essayez, vous verrez
Une autre méthode pour entraîner votre cerveau à devenir plus positif et plus résilient : tenir un journal de gratitudes : chaque soir, notez trois choses (ou plus) qui vous ont donné de la joie aujourd’hui, les aspects positifs de votre vie.
Concrètement comment faire ?
Lâchez prise ! Et oui, il revient souvent celui-là ! En tout cas lâcher prise sur des choses que vous ne pouvez de toute façon pas changer…
Par rapport au boulot : relayez-vous avec votre conjoint.e pour alterner celui qui travaille et celui qui s’occupe des enfants. Vous travaillez 2h puis ensuite c’est son tour et ainsi de suite…
Si vous êtes seul.e, c’est clair qu’il va falloir faire preuve d’imagination dépendant l’âge de vos enfants ! Le portage, travailler debout, un dessin animé … les idées ne manquent pas sur la toile.
Vous ne ferez peut-être pas les heures requises par votre contrat de travail mais assurez-vous que le boulot est fait et faites de votre mieux !
Par rapport aux enfants : assurez-vous de remplir leur réservoir affectif car ainsi remplis, ils seront plus enclins à s’occuper par eux même par la suite. Un enfant de 4 ans peut comprendre que vous avez besoin de temps pour travailler (ou pour faire autre chose) et que vous n’êtes pas disponible pour lui pendant ce temps là mais qu’après vous ferez tel ou telle activité ensemble.
Par rapport à vous : trouvez des moments (même petits) dans la journée pour remplir votre réservoir à vous! C’est-à-dire faire du sport, lire, écouter de la musique, méditer, écrire, dormir ou ranger, jardiner, cuisiner… bref quoi que ce soit qui vous fait plaisir, ce temps imparti rien qu’avec vous-même !
Continuez d’avancer, un jour à la fois, en vous concentrant ce que vous avez et non sur ce qui vous manque aujourd’hui 🙂
Faites en sorte de transformer ces moments en bon souvenirs 🙂
Merci Laetitia ! Et courage à tou-te-s