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Les bienfaits de la méditation lors du post-partum

Posted on 20 octobre 202219 octobre 2022 by Laetitia

Voici un article rédigé par Marion du blog harmonie du silence. MERCI à toi Marion pour ce très bel article !! Je vous souhaite une bonne lecture 🙂

« Si nous parvenons à acquérir une certaine paix intérieure, il est plus facile de maintenir notre force
d’esprit ou de la retrouver rapidement, alors même que nous nous trouvons confrontés à des
circonstances difficiles »
Matthieu Ricard, « L’art de la méditation »

Bien trop souvent, après l’accouchement, les soins et l’attention se portent naturellement et majoritairement sur le bébé. La jeune maman, qui avait été
accompagnée jusque-là durant sa grossesse, se retrouve soudainement lâchée dans le vide, sans support auquel se rattacher.


Hélène Vanderriele, sage-femme en Ariège, considère qu’il est urgent de remettre l’emphase sur les besoins de la maman, qui s’apprête alors à traverser une des périodes les plus bouleversantes de sa vie, la « matrescence ».


Terme inventé dans les années 70 par l’anthropologue américaine Dana Raphael , “la matrescence” fait référence à la période post-partum et à la transition identitaire que vit la jeune maman, qui passe de femme à mère, avec tous les enjeux et les transformations que cela implique.

L’une des pratiques idéales pour vivre au mieux cette période et appréhender tous ces changements, c’est la méditation
. Activité riche de résultats et qui demande peu d’énergie, elle a aussi l’avantage de pouvoir se pratiquer à la maison, à horaires variables, et en toute flexibilité !

meditation post partum

Voici quelques bienfaits que peut procurer la méditation lors de cette période si particulière :

  • Atténuer le sentiment de culpabilité
  • Diminuer le stress et l’anxiété
  • Prendre du recul
  • Améliorer ses capacités de concentration, d’attention et de mémoire
  • Atténuer les douleurs
  • Apaiser les émotions désagréables
  • Optimiser l’énergie dont nous disposons

 

1. Atténuer le sentiment de culpabilité

1. Il y a tellement de raisons de culpabiliser lorsqu’on devient maman, et cela est dû, en partie, aux injonctions qui pèsent constamment sur les jeunes mères. Celles-ci génèrent des croyances limitantes qui peuvent engendrer toutes sortes de réflexions :

‼ La césarienne me rappellera à vie que je n’ai pas réussi à mettre convenablement au monde mon enfant, j’ai raté mon accouchement et je m’en veux terriblement…

‼ J’ai craqué et j’ai demandé la péridurale, j’ai honte et je culpabilise d’avoir cédé!
‼ Pourquoi je ne rayonne pas de bonheur comme je suis supposée le faire en tant que jeune maman ?

‼ Je n’arrive pas à comprendre pourquoi mon bébé pleure et comment le calmer, je suis une mauvaise mère !

‼ Je vis horriblement mal mon allaitement mais je ne peux pas m’arrêter ! Cela ferait de moi une mauvaise mère car c’est ce qu’il y a de meilleur pour lui !


‼ J’ai haussé le ton cette nuit sur mon bébé qui se réveillait pour la sixième fois car je suis épuisée ! Je m’en veux tellement !!


‼ Je délaisse complètement mon partenaire, ça y est, je suis devenue une mère et plus une femme » (Voir l’articledétaillé ici)

Oui, dur dur de coller à l’idéal de la mère/femme/conjointe parfaite…

 

Breaking News ! “La mère idéale” est un mythe fabriqué de toutes pièces !
Elle n’existe pas ! Nous sommes toutes imparfaites et nous sommes parfaites comme ça ! N’ayant pas reçu de cours de maternité LV1 au collège, on apprend sur le tard, il est donc normal que cela demande des réajustements constants.

​Pratiquer la méditation régulièrement permet d’être plus douce envers soi-même, comme on le serait envers un enfant qui apprend et qui a besoin d’être accompagné dans la bienveillance. 10 minutes de méditation par jour suffisent à se sentir plus léger, à lâcher prise sur le mental. C’est lui le grand responsable de ce sentiment de culpabilité. Ainsi, le déconnecter en appuyant sur le bouton « off » de temps en temps fait un bien fou !

 

2. Apaiser le stress et l’anxiété

Réaliser que nous sommes tout à coup la seule garantie de survie de ce mini-humain dont nous avons la responsabilité peut s’avérer absolument terrifiant ! D’autant plus qu’on ne nous laisse aucun manuel pratique à disposition nous expliquant comment faire et comment devenir parents !
Je me souviens du contrecoup émotionnel que j’ai ressenti les premières minutes du retour de la maternité, à la maison. C’était la première fois que nous nous retrouvions seul(e)s tous les trois, avec mon bébé et mon partenaire. Je me souviens du silence pesant qui régnait dans l’appartement, alors que nous observions cet adorable petit être endormi dans son couffin. Plus de sonnette miracle pour faire venir du personnel infirmier à la moindre question ou inquiétude. Nous étions alors entièrement livrés à nous-même. Réaliser cela m’a fait fondre en larmes instantanément !
Les mois qui ont suivi n’ont pas fait exception en matière de charge émotionnelle. Le risque d’étouffement, la mort subite du nourrisson, les risques de chutes, de piqûres d’insectes, les premières maladies, les pleurs, l’incertitude de tout. Toutes les inquiétudes sont matière à angoisse.

​ La méditation s’avère très efficace pour lutter contre le stress et l’anxiété. Il est primordial de prendre ces éléments en considération pour éviter que ces angoisses ne réduisent à néant le peu d’énergie dont nous disposons déjà.
Essayons aussi de faire en sorte que le stress ne déclenche pas EN PLUS des symptômes physiques dont on se passerait volontiers au quotidien :
– les migraines
– les troubles du sommeil (on n’a pas vraiment besoin de ça, merci)
– les douleurs musculaires et articulaires (on en a déjà suffisamment),
– les troubles de l’appétit et de la digestion
Vous trouverez ici un exemple de méditation guidée de courte durée vous permettant de retrouver une forme de paix intérieure.

 

3. Prendre du recul (pour mieux verbaliser ses besoins)

1. Avec la fatigue, le surmenage mental, le stress, on a clairement l’impression de ne plus avoir les idées claires. Le terme qui me paraissait le plus adéquat était « la bouillie de cerveau ».

Cette bouillie de cerveau me permettait juste d’assurer la survie au quotidien : le bébé, les (demi)repas, le sommeil (quand c’est possible), les besoins de bases (et encore…). On a tellement l’impression de naviguer à vue dans le brouillard que prendre du recul pour analyser adéquatement la situation paraît mission impossible, car cela demande trop de concentration et d’énergie.

​ La méditation aide énormément à prendre du recul, analyser les choses dans leur ensemble et « sortir la tête du guidon ». Cela permet aussi de prendre du recul sur soi et de pouvoir identifier et verbaliser ses besoins. C’est le premier pas qui mène à leur prise en charge. Intérioriser un mal-être sur le long terme est tout à fait contre-indiqué, puisqu’il pourrait, à long terme, mener à un burn-out parental. Pour éviter cela, il est donc primordial de « prendre le pouls » régulièrement.

Les lecteurs de cet article ont également lu :   Le Mois d'Or

 

mediation post partum

4. Améliorer ses capacités de concentration, d’attention et de mémoire

Une étude menée par Laura M. Glynn en 2010 suggère que les modifications hormonales qui surviennent lors du post-partum pourraient avoir des impacts sur la mémoire. La fatigue et le stress peuvent aussi avoir une influence importante sur les capacités d’attention et de concentration.
Je me souviens encore de quelques conversations auxquelles j’eus assisté qui me demandaient beaucoup (trop) de réactivité cérébral. En tout cas plus que je ne pouvais en offrir. Mes capacités d’attention et de concentration étaient tellement limitées que si on avait le malheur de me parler métaphysique, politique, ou me raconter une anecdote de plus de 10 minutes, il n’y avait plus personne ! Un calcul mental tout simple avait aussi le pouvoir, à ce moment-là, de me faire surchauffer le cerveau instantanément !
De nombreuses études scientifiques ont démontré que la méditation augmentait significativement les capacités de concentration et d’attention. C’est le cas notamment des travaux de Stevens Maurey, neurologue de renom, qui font état de ce constat dans « La méditation, c’est bon pour le cerveau », paru chez Odile Jacob en 2019.

 

5. Atténuer les douleurs

Nombreuses sont les femmes qui portent en elles des séquelles physiques de l’accouchement, en plus des séquelles psychologiques. Il est facile de comprendre comment une épreuve physique aussi intense peut causer des dégâts. Que ce soit les hanches, le dos, les seins, la cicatrisation, les muscles et les articulations, les tranchées ou autre, la douleur ne se limite pas à l’accouchement : c’est tout un parcours de résilience physique et psychologique qui se met en place pendant le post-partum.
La méditation permettrait d’appréhender les douleurs à partir d’ une nouvelle perspective, ce qui aurait pour résultat de faire diminuer de manière très efficace la sensation subjective de la douleur. Dans son ouvrage « libérez-vous de la douleur » paru en 2017 aux éditions Payot, Frédérick Dionne explique comment une méthode (qui allie méditation de pleine conscience et psychologie) permet de mieux accepter la douleur pour s’en défaire efficacement. Le postulat est que souvent, l’esprit humain se positionne en opposition à la douleur ressentie, ce qui est instinctivement normal puisqu’elle est indésirable. Toutefois, paradoxalement, en acceptant la douleur au lieu de s’y opposer, on l’intègre de manière à faire corps avec elle, et, ce faisant, la douleur devient plus supportable.
Un travail sur la respiration consciente notamment, peut représenter une aide efficace pour apaiser certaines douleurs persistantes.

 

6. Apaiser les émotions désagréables

En lien avec le point précédent, le fait d’accepter les choses telles qu’elles se présentent (au même titre que la douleur) permettrait de vivre moins de colère, de tristesse et de frustration au quotidien.
Quelle femme n’a jamais ressenti la frustration de devoir rester collée en permanence à son bébé (l’allaitement exacerbe d’autant plus cette sensation).
Qui n’a jamais connu le désespoir d’un allaitement qui met énormément de temps à se mettre en place, et au cours duquel la douleur est intense?
Qui n’a jamais connu la frustration de ne pas pouvoir manger, se doucher, dormir comme le réclament ses besoins de base ?
La frustration, la tristesse ou la colère de réaliser que pendant quelque temps (plus ou moins long), nos besoins et envies propres devront rester en sourdine, au profit des besoins du bébé?
Quelle femme pendant les premiers mois de la maternité, n’a jamais ressenti de colère, d’incertitude, d’anxiété, de tristesse, de frustration, de découragement, d’impuissance, de désespoir même ?

mediation post partum

 

La méditation aide à apaiser l’intensité des émotions désagréables. Loin de considérer que ces émotions sont indésirables ou illégitimes, elle aide seulement à les traverser de manière plus fluide. En nous permettant de prendre du recul, les émotions s’apaisent et le cœur gagne en sérénité. Cela aide à relativiser, trouver des solutions adéquates au besoin, mieux exprimer ses émotions et se recentrer sur le principal.
Pratiquer régulièrement de courtes méditations permet aussi de ressentir plus d’amour et d’empathie pour son bébé, ce qui peut permettre de court-circuiter efficacement l’émergence de sentiments désagréables pour pouvoir répondre au mieux aux besoins de son enfant.

 

7. Récupérer de l’énergie

La fatigue étant souvent un des défis majeurs que rencontrent les jeunes mamans, il est important de mettre toutes les chances de son côté pour sauvegarder un maximum son énergie.

La fatigue peut être évidemment liée à énormément de facteurs : le stress, le manque de sommeil, la charge mentale, une mauvaise alimentation ou hydratation, une carence, l’hypervigilance constante . Pour certains de ces éléments-là, il est possible d’effectuer des réajustements. Pour d’autres en revanche, cela demeure plus compliqué dans la pratique.

Une étude menée en 2013 au ASAN Cancer Center à Séoul a démontré que la méditation avait un impact important sur le niveau de fatigue. Cette étude, si elle est orientée sur les femmes suivant un traitement contre le cancer du sein, est également transposable aux jeunes mères épuisées.
Ainsi, et à défaut de pouvoir dormir autant qu’on le souhaiterait, la méditation permet tout de même d’apporter un peu de soutien dans ce domaine. En nous permettant de récupérer efficacement de l’énergie en quelques minutes.De plus, sa pratique permet de bénéficier d’un sommeil plus récupérateur et de meilleure qualité, même s’il est de courte durée et entrecoupé.

 

En conclusion

la méditation peut représenter une merveilleuse opportunité pour une jeune maman pour se faire du bien. Pour s’accorder du temps et gagner en sérénité et en bien-être. L’amélioration de son état se ressentira dans le lien qu’elle partage avec son enfant, se répercutera aussi sur son entourage global. Elle sera plus à même de s’adapter avec flexibilité aux défis qui se présentent à elle. Et réalisera qu’elle est capable de les accueillir avec plus d’ouverture et de fluidité.

==> Racontez en commentaires si vous avez utilisé la médiation lors de votre post partum ? était ce facile, difficile à mettre en place ?

 

Sources

– “Effects of meditation on anxiety, depression, fatigue, and quality of life undergoing radiation therapy for breast cancer”, Yeon Hee Kim, Hwa Jung Kim, Seung Do Ahn, Yun Jeong Seo, So Hee Kim, Complementary therapies in medicine 21 (4), 379-387, 2013
– “Giving birth to a new brain: Hormone exposures of pregnancy influence human memory”, Laura M. Glynn, Psychoneuroendocrinology, Volume 35, Issue 8, September 2010
– «L’art de la méditation », Matthieu Ricard, Pocket, 2010
– « La méditation, c’est bon pour le cerveau », Stevens Mauray, Odile Jacob, 2019
– « Libérez-vous de la douleur », Frédérick Dionne, Payot, 2017
– « Méditation et bien-être, qu’en disent les élèves », Cyrille Gaudin, Résumés des communications 27(1), 55, 2017

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