Cet article participe au carnaval d’article « Mes 3 astuces pour surmonter la peur de l’accouchement » organisé par … moi-même !! et oui, je me suis prise au jeu !
Lors de mon article précédent : « j’accouche bientôt, j’ai peur de la douleur », je vous parlais de la mise en place de « stratégies pansement » afin d’éviter la douleur des contractions ou la douleur du passage du bébé dans le vagin lors de l’accouchement.
Je vous parlais aussi de quelques explications des origines de la peur et de pourquoi la douleur de l’accouchement est si intense.
Ici, je vous partage mes astuces personnelles. J’en ai utilisé plusieurs durant ma première et deuxième grossesse. Donc c’est sans doute un mix de tous ces outils qui m’a permis de surpasser ma peur de l’accouchement et ainsi vivre ce moment de manière plaisante.
1. Avoir confiance en mes capacités d’accoucher par moi-même
Pour la naissance de mon deuxième enfant, je voulais expérimenter l’accouchement physiologique. C’est-à-dire un accouchement sans péridurale !
Je voulais m’approprier mon expérience de mise au monde
Et cela m’a demandé de répondre par écrit à ces questions : Comment je veux vivre le plus facilement et le plus confortablement cette expérience ? Comment aligner mes valeurs et mes envies ?
Je me suis demandé si c’était vraiment utile de se préparer à accoucher ? Je vous renvoie à l’article « Est-ce utile de se préparer à accoucher ? » pour en savoir plus à ce sujet.
J’ai regardé des vidéos de vrais accouchements physiologiques (pas des horreurs d’émission de télévision !) pour m’inspirer et avoir une vision plus positive.
Et enfin, en parler avec des copines qui sont passées là où je voulais justement aller ! Tout en sachant que mon chemin ne serait pas comme le leur. Juste de les écouter et comprendre comment elles ont fait ! Je ne me suis pas arrêté au « Outch t’es folle de l’avoir fait sans péri ! » Plutôt « Waw, et qu’as-tu mis en place pour savoir le faire ?! »
2. La préparation avec la sophrologie
La sophrologie est une méthode de relaxation, qui a pour objectif de transformer nos angoisses ou nos phobies en pensées positives. Cette pratique s’appuie essentiellement sur la détente physique, obtenue grâce à des exercices de respiration et la visualisation d’images apaisantes.
Les séances de sophrologie m’ont permis de diminuer mon anxiété liée à la peur de l’inconnu. Bah oui, même si j’en parle avec beaucoup d’aisance aujourd’hui ; je n’étais quand même pas super à l’aise face à ce qui m’attendait !
J’ai fait pas mal d’exercices de visualisation des différentes étapes de l’accouchement. Et cela m’a aidé à anticiper la situation pour mieux la vivre.
La sophrologie m’a permis de m’extraire, de m’évader en visualisant un lieu calme et paisible.
Au plus je pratiquais les séances de relaxation, au plus il était facile de me mettre dans un état de relaxation profonde. A tel point que souvent, je m’endormais sans m’en rendre compte ! Et cela faisait un bien fou !
Etant dans cet état de relaxation profonde, j’ai pu diminuer la perception douloureuse et l’intensité des contractions. Ce qui m’a évidemment permis de mieux les accompagner dans leur travail d’ouverture.
Et comme je le disais dans l’article précédent : « la réponse face à ces contractions c’est-à-dire le comportement de la femme va influencer la perception du niveau de douleur. »
« On ne peut pas éviter les vagues, mais on peut apprendre à surfer » Jon Kabat-Zinn
3. Respirer et lâcher prise
Le souffle, c’est la Vie.
On respire oui… mais nous oublions de bien respirer !
Je parle souvent de la notion de respiration. Que ce soit dans des situations stressantes, quand je me blesse, quand je suis fatiguée, quand je dois me calmer… quand on respire « en conscience », on se connecte à Soi. Et on envoie surtout le message à notre cerveau pour lui dire que tout va bien, qu’il n’y a pas de panique à avoir
Et ce jour-là, au moment où les contractions étaient les plus puissantes, j’ai dû lâcher mon état habituel, abandonner le socialement correct, me connecter à ce qu’il se passait à l’intérieur de mon corps.
Respirer lentement… et profondément…
Je devais aussi lâcher prise pour me lancer dans l’inconnu. Accepter mes peurs : la peur de ne pas y arriver, la peur de craquer, la peur de mourir…
« Le but n’est pas de lâcher prise. Nul doute que vous le feriez si vous de pouviez. Plutôt que « lâcher prise », nous devrions plutôt dire « laisser être » » Jon Kabat-Zinn
Finalement, une contraction à la fois, en acceptant ce qui est et ce qui vient, petit à petit j’étais prête à laisser passer mon bébé 🙂
4. BONUS : gros atout le jour J
Bien évidemment, j’avais ma doula présente à nos côtés le jour de l’accouchement 🙂
Elle me rappelait toutes ces petites choses que j’avais mises en place : elle me parlait et me ramenait dans mon lieu calme et paisible, me disait que j’allais y arriver, respirait avec moi, posait sa main là où j’en avait besoin … bref une perle !
Merci d’avoir lu cet article 🙂 Si vous pensez qu’il peut aider une femme de votre entourage, partagez-le !
Coucou,
Dernière phrase de cet article : » partagez -le » et pas partagez – lui
Maman
voila, modifié 😉 merci !